Radio Canada & CBC reports on U of O Panda Game street parties

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CBC report

 

 

Archives : la rue Russell dans le quartier Côte-de-Sable était bondée d’étudiants pour le 50e match Panda entre l’Université d’Ottawa et l’Université Carleton. Photo : Radio-Canada/Dominique Degré

 

 

Des fêtes de quartier qui dérangent dans Côte-de-Sable

Publié le vendredi 12 octobre 2018 à 11 h 12

Mis à jour le 12 octobre 2018 à 15 h 49

 

Le groupe communautaire Action Côte-de-Sable (ACS) se dit « frustré et déçu » du fait que les autorités ne parviennent pas à maintenir l’ordre dans son quartier lors des matchs Panda et des autres fêtes annuelles dont les débordements exaspèrent les résidents.

 

Action Côte-de-Sable a demandé à la Ville et aux services policiers d’Ottawa d’expliquer leur position à l’égard des fêtes de quartier qui se déroulent dans le secteur Côte-de-Sable, notamment en marge de la rencontre annuelle qui oppose les joueurs de football de l’Université Carleton à ceux de l’Université d’Ottawa, mais aussi lors de la Saint-Patrick et de la fête du Canada.

 

“Nous avons travaillé pendant des mois avec l’Université d’Ottawa, la Ville et le Service de police d’Ottawa pour nous assurer qu’aucune partie de notre quartier [ne] serait aux prises avec des fêtes dérangeantes et destructrices”, a soutenu la présidente du regroupement, Susan Young, par voie de communiqué.

 

C’est une publication sur les réseaux sociaux qui a mis la puce à l’oreille des résidents du secteur. “Nous savions qu’une fête massive était prévue sur l’avenue Russell le jour du match. Les policiers ne nous ont pas révélé leur stratégie pour maintenir l’ordre, mais ils avaient affirmé qu’il allait y avoir une ”tolérance zéro””, a-t-elle précisé.

 

Le nombre très élevé de personnes ayant pris d’assaut le quartier lors de cette rencontre a nécessité la fermeture de l’avenue Russell à la circulation, rappelle ACS. Susan Young a affirmé que les gens qui habitent le secteur Côte-de-Sable sont fatigués de voir leurs vies interrompues et leurs biens endommagés.

 

Par ailleurs, Mme Young a mentionné que le quartier est composé de jeunes familles, de professionnels et de retraités. “Il semble que la Ville et les policiers voient Côte-de-Sable comme un quartier étudiant où des comportements répréhensibles sont non seulement tolérés, mais attendus, dit-elle. En permettant ces fêtes, la Ville et les policiers envoient un signal que c’est normal.” Or, le regroupement a indiqué qu’il trouve ces rassemblements inacceptables.

 

Les autorités n’ont pas bien fait leur travail, constate le conseiller Fleury

Pour le conseiller municipal sortant du quartier Rideau-Vanier, Mathieu Fleury, les policiers qui surveillaient le rassemblement dans Côte-de-Sable sont en partie responsables des dommages et des désagréments que dénoncent les résidents du secteur.

 

La situation qui a dégénéré est inacceptable. On s’attend à d’avantage des organisations de la Ville, incluant la police d’Ottawa et les règlements municipaux.

 

Mathieu Fleury, conseiller sortant, quartier Rideau-Vanier

Selon le conseiller, les responsables du Service de police d’Ottawa n’ont pas voulu partager la stratégie qu’ils comptaient adopter, soit celle de gérer la foule plutôt que de fermer complètement la rue. “C’est vrai qu’ils n’ont pas laissé le rassemblement bloquer la rue, mais ils ont poussé tout le monde sur les propriétés sans nécessairement avoir l’accord des propriétaires”, souligne M. Fleury.

 

Avec les informations d’Antoine Trépanier

 


Sandy Hill residents demand action on ‘destructive’ street parties

CBC News · Posted: Oct 14, 2018 2:03 PM ET | Last Updated: October 15

 

Residents in Sandy Hill want something done to control the large street parties that now come with the annual Panda Game, a football match between Ottawa’s two major universities. (Radio-Canada)

Members of a community group in Ottawa’s Sandy Hill neighbourhood say they’re disappointed that rowdy parties took over their streets again last month — and they want candidates in the municipal election to explain what they’re going to do about it.

 

Police promised to step up enforcement during the annual Panda Game — a football match between the University of Ottawa and Carleton University at Lansdowne Park — which usually leads to large celebrations.

 

“We feel frustrated and disappointed,” said Susan Young, president of Action Sandy Hill.

 

“We worked for months with the University of Ottawa, the city and the police service to ensure that this year, no part of our neighbourhood would be taken over by these disruptive and destructive parties.”

 

Young said they knew a massive party was planned for Russell Avenue on game day, but police didn’t share their plans on how they would keep the event under control.

 

Police simply promised zero tolerance — an approach that didn’t seem to be enforced, she said, with roads closed and many students drinking openly on the streets.

 

Calls for candidates to take action

Young said police didn’t share their plans on how they’ll keep the parties in Sandy Hill under control last month. (Radio-Canada)

Young said people in the neighbourhood want to know what police and the city are going to do before more parties happen around St. Patrick’s Day or Canada Day.

 

They also want to hear from candidates in this month’s municipal election, she said, about what could be done differently.

 

It’s not normal, and it’s not acceptable.

– Susan Young, president of Action Sandy Hill

“It seems though that the city and the police view Sandy Hill as a student neighbourhood where property crimes, noise violations and alcohol abuse are not just tolerated — but should be expected,” Young said.

 

“By letting these parties take place year after year, the city and the police are sending a message that this is normal. We’re saying it’s not normal, and it’s not acceptable.”

 

Mathieu Fleury, the incumbent councillor for Rideau-Vanier, acknowledged the city and the police did not do enough to keep the Panda Game parties controlled and said the current situation is unacceptable.

 

He said while police moved people off of the road, that forced them onto residents’ properties without the property owners’ consent.